Anniversaire dans l'Europe que je ne veux pas
Une collecte de fonds pour l'occasion spéciale "Compleanno" (08/09/2023)
Collecte de fonds par Giacomo Giordana
Bonjour, je m'appelle Giacomo et j'ai 20 ans aujourd'hui. Je m'appelle Giacomo et aujourd'hui j'ai 20 ans.
L'été dernier, j'ai passé mon baccalauréat et j'ai décidé de faire une pause dans mes études : commencer l'université sans motivation valable n'était pas dans mes projets, alors l'hiver dernier je suis parti avec l'Opération Colombe et j'ai passé trois mois dans le projet Grèce.
Ce projet m'a fait prendre conscience de ce qui se passe sous la bannière d'une Union européenne considérée comme accueillante et progressiste : des camps de réfugiés où les gens meurent parce que les ambulances n'arrivent pas, des agressions à l'arme blanche, des viols. Des migrants qui partent avec d'énormes attentes vis-à-vis de l'Europe et qui se retrouvent à vivre dans un conteneur pendant des années. Un gouvernement d'extrême droite qui fait tout pour entraver leur accueil et qui, par exemple, déplace les camps de réfugiés loin des centres de population: c'est-à-dire loin des écoles, des hôpitaux et de toute tentative d'intégration avec la population locale. Cela conduit les gens à vivre dans un état d'isolement qui leur cause des problèmes psychologiques constants et graves.
Notretâche, à nous les volontaires, est de donner à ceux qui l'ont perdue depuis longtemps ungoût de normalité: un café au bar, un repas en compagnie, une baignade dans la mer ou un accompagnement/traduction en cas de visite médicale ou juridique, mais surtout de recueillir des informations, de garder une trace de quelque chose qui, autrement, serait ignoré et oublié.
Alors pourquoi ne pas profiter de quelques semaines libres avant de commencer l'université pour retourner à Athènes ? Je pense que la meilleure façon de célébrer mon anniversaire est de le faire avec ceux qui n'ont tout simplement pas eu de chance, qui ont fui les guerres et la violence et qui ont souffert psychologiquement.
Le mot "Grèce" ne devrait pas seulement nous faire penser aux célèbres plages de Mykonos ou de Corfou, car l'Union européenne n'est pas nécessairement synonyme de protection des droits de l'homme.
Alors, si vous le souhaitez, soutenez les dépenses quotidiennes auxquelles nous devons faire face, telles que l'essence ou les moyens de subsistance de nos bénévoles ! Nous vous remercions.